1. |
Intro
02:35
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Basses grasses, kickage, pas de messes basses, du voltage
Good vibes, coups de scratch, prêt pour le décollage
Voilà l’intro du projet, j’attends son apogée
Pour propager la saveur du fruit de notre labeur
Bosser le flow, hausser le niveau, le pied sur l’accélérateur
Se casser le dos, pas causer de trop, y mettre deux fois plus d’ardeur !
Je veux vider mon sac, mais j’ai celui de Mary Poppins
Alors je remplis ma tasse et grille de paris sportifs
Ben ouais, je te le fais pas dire, je me floute la matière grise
Pas l’heure de s’avachir car le doute paralyse
Il trouble ton analyse, c’est louche, je retire ma mise
Je coule sur ma banquise quand je vois le coût de la franchise
Je franchis cet écueil ma gueule ! Des regrets ? J’en fais le deuil
Jusqu’au seuil de mes recueils, je trouve la paix devant ma feuille
Pas trop à court d’idées, mon parcours suit chaque sentier
Je laboure comme un acharné jusqu’à en perdre la santé
Fiston, c’est le métier, le dicton est vérifié
Pas de pistons surchauffés, ni de biffetons sous l’oreiller
Le cœur en guise de séquenceur, sous emprise, salvateur
Il demeure en chantier, secteur de la prose enchantée
J’ai pas mis de cran de sureté sur mon porte-parole
Je rappe limite éventré, tripes sur le microphone
Arsenal de rimes, je perfore, frappe chirurgicale
C’est le schéma que je dessine, ce décor vient des amygdales
Subotai, Parad.o.x
Tu cales ? Je démarre aussi vite !
Je démarre aussi vite…
Subotai, Parad.o.x
Tu cales ? Je démarre aussi vite
Brutal ? Non, juste incisif
Du calme je pars à l’offensive (2x)
Je pars à l’offensive…
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2. |
Bang bang
03:07
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Je me nourris de savoir, là j’arrive à court de vivres
Sur le fil du rasoir, recherchant mon équilibre
La balance penche dangereusement, reste à savoir de quel côté
Celui qui flanche sera perdant, parfois jusqu’à sa dignité
Les méninges en ébullition, les phalanges me démangent
Toujours dans l’incompréhension car mes questions dérangent
J’entre en zone de turbulences, où le dicton prend tout son sens
Dans un mélange d’apparences l’or s’échange contre du silence
Regarde le sort des dissidents… danger imminent !
L’ignorance est apaisante, les manigances monnaie courante
Recrudescence de l’arrogance, courage en convalescence
La prudence est requise quand l’ambulance est prise pour cible
Ok, compris ? Faut des esprits avertis !
A priori, ils esquivent les supercheries
Vérifions cette théorie, résolvons nos conflits
C’est l’heure d’exposer les non-dits cachés sous des angles arrondis
Je ne veux plus de fables, ni de contes à dormir debout
Si c’est ce qu’ils me servent à table je vais cracher dans la soupe
Tu sais ce que j’ai dans la soute ? T’inquiètes je fais pas fausse route
Je démasque les mythomanes, du vacarme, puis ça fait bang bang ! (2x)
Je reprends les cartes pour une deuxième manche passionnante
Pas besoin de carré d’as, je viens jouer la transparence
Les médias m’ont assez gavé, j’ai la pensée qui dérive
Les poings liés, la vue masquée, et on me parle de libre arbitre
Mais l’élève derrière son pupitre a préféré les choix multiples
Car le destin de ses condisciples n’est que la répétition d’un cycle
Si on brisait les carcans, qu’on écartait les paupières
On ne serait peut-être pas savants mais bien plus proche de la lumière !
C’est une ode au questionnement, gloire à l’interrogation
Elle érode les mauvais jugements, leur force de persuasion
Je sais que ce n’est que le début, tout ne sera pas résolu
D’accord mais dans l’absolu on découvrira l’inconnu
Je vois plein de nez qui s’allongent, entre faux-semblants et vrais mensonges
Hors norme et tentée par le son, la forme veut supplanter le fond
La morphologie d’usage est l’apologie du mirage
Je n’adhère pas à ce message alors je dégaine puis dégage !
(Refrain)
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3. |
Navajo
03:09
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Ce sont mes mots que t’entends, mais ça pourrait être les tiens
Navajo, je l’ai dans le sang, face au futur incertain
Un regain d’entrain, casser le carré sans pour autant tourner en rond
Demain est loin, le présent un don, retiens qu’il porte bien son nom
J’avance à reculons, maintenant tu comprends le blaze
Patience, je prends tes jetons et tu redescends d’un étage !
Assurer le parrainage d’une chance qui prend ses distances
Avant que la poisse l’efface, qu’on en paie les conséquences
Le bonheur sous ordonnance ne m’inspire pas confiance
Ce n’est que leurre, faux-semblant, un trompe-l’œil pour malvoyants
Alors j’innove, je découpe, je pilote hors de cette course
Je te l’avoue, ça dégoute, si je pousse la déroute
Sera ma seule partenaire, mais j’ai le flair nécessaire
Pour m’extraire de ce piège et son cortège funéraire
Mon combat pour être libre, j’en suis à plusieurs tentatives
Triste constat, j’ai que la dérive, l’alternative éclate des vitres !
Navajo, navajo, rallume-moi ce flambeau !
Manie l’argot avec brio ! Lève l’embargo, pars à l’assaut !
Le cargo dans le sac à dos, amigo je me jette à l’eau
J’exerce le verbe, perce la herse, puis traverse la réserve (2x)
Le piano joue sa balade, et moi je te fais l’accolade
Mon tipi n’est pas typé, toi aussi t’y es invité
Tu peux m’appeler Navajo, ou Petit Vato comme Camilo
Je m’identifie à ces racines, elles purifient ce qui m’calcine
Ils veulent en découdre ? C’est pour la paix que j’ai opté !
Ma clé de voute, ce fil rouge qu’ils essaient de détricoter
Viens plutôt décortiquer le cryptage de mes idées
J’envoie des messages codés entre des nuages de fumée
Des images plein la tête, mais le cerveau en mode veille
Je sens que ma muse s’apprête, mais la mécanique s’enraye
Je lui accorde le repos essentiel pour repartir
Car elle porte un fardeau pour que je n’aie pas à le subir
C’est l’appréhension de l’artiste, un mouvement perpétuel
Qui renforce ou fragilise ce qu’on me chuchote à l’oreille
Même si l’accord est tacite, je suis uni à la musique
Sans équivoque, c’est réciproque, passe-moi un bic, une prod
J’écris 16 lignes que je renouvelle, 2 ou 3 fois selon le thème
Sur le sentier la traque est longue, surtout quand tu rappes dans l’ombre
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4. |
Expressions libres
03:40
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Je cultive ce grain de folie, voilà la moisson des psychoses
Regarde monter la sauce, je balance l’hameçon, c’est ma prose
Entre marteau et enclume sont prisonnières mes paroles
J’affute le tranchant de ma plume pour qu’elle prenne son envol
Elle a du plomb dans l’aile, bien plus dans la cervelle
L’œil vif, les dents longues, émérite elle gagne ses galons
En voici un échantillon, totale est son abnégation
L’application dans l’expression sans fausse allégation
Elle baisse pas le pavillon, n’est pas sujette à caution
À quoi bon sortir de ses gonds ? Pour perdre la vie ou la raison ?
Ce n’est pas ma tasse de thé, je sépare le bon grain de l’ivraie
Ils te refilent la patate chaude, la cerise sur le gâteau
Je mange pas de ce pain-là pourtant je vais remettre le couvert
T’auras l’alpha et l’oméga, j’opère à cœur ouvert
J’abats un travail de titan, sors mes atouts à bon escient
L’énergie du palpitant devient un flow effervescent
Au lieu d’un double discours, j’amène mes 4 vérités
Des embuches sur mon parcours, Damoclès, son épée
Obsédés par une seule idée, me couper l’herbe sous le pied
Pas le temps pour se faire du mouron alors je joue à saute-moutons
Avec chacun des obstacles, j’ai plusieurs cordes à mon arc
Et je fais flèche de tout bois, ne succombe pas au désarroi
J’évite les baisers de Judas, j’en connais l’issue fatale
Jamais je n’embrasserai le mal pour décrocher la timbale
Je veux des paroles aussi libres qu’un oiseau, l’air qu’il respire
Qu’un souverain dans son empire, qu’un homme qui ne doit jamais fuir
En plus d’un récit limpide j’approuve ce que la raison valide
La motivation qui me guide ? Mon expression intrépide ! (2x)
L’Homme est au pied du mur sous le poids d’idées lugubres
Passer l’éponge, la jeter ? Donner la vie ou se l’ôter ?
En son for intérieur il lutte mais il n’a pas de parachute
Faudrait pas tomber sur un os alors n’y allons pas de main morte
C’est pas la cinquième colonne, on le donne en bonne et due forme
On a reçu du fil à retordre et on le rend en main propre
Je préfère le gré que la force, mais s’ils visent mon talon d’Achille
La riposte sera féroce pour le colosse aux pieds d’argile
J’ai coupé la poire en deux, développé mon seizième sens
Appris à fuir les envieux, saisir cette énième chance
Faire main basse, table rase, pas manu militari
Je viens pas chercher de noises, je ne suis pas juge mais partie
Ouais ça frise le ridicule, entre calculs et fourberie
Je me suis enfermé dans ma bulle, mais je capitule pas, je péris
Je coule avec le navire, ça vaut mieux que noyer le poisson
Et je casse que ma tirelire, pour investir dans le son
Je me creuse la tête à la pelleteuse, jusqu'à la nappe phréatique
La démarche est audacieuse et fertilise une terre aride
Pas de politique de l’autruche, on assume nos décisions
Faudra trouver une autre ruse pour détourner notre attention
La finance en crise ? C’est motus et bouche cousue
Pendant que s’active l’éminence grise avec astuces et coup tordus
Je suis en quête de vertu, sur elle je jette mon dévolu
Elle est aux abonnés absents ? Alors je tire ma révérence !
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5. |
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(Vif O Mic)
J’ai une idée plus ou moins crade du truc
Depuis qu’on a joué mais que les cartes étaient truquées
C’est la crise, on le sait, même que le fossé se creuse
Je n’ai pas le temps de faire l’inventaire, ni de faire taire les vantards
C’est la merde mon frère, encore un peu plus qu’avant-hier
Avant toute autre chose, ce sera toujours moins que demain
Pour compter les miens, je n’ai plus besoin de mes deux mains
Mais il m’en faudrait plus pour ceux qui sont partis très loin
La route est longue, le Sheitan fait prendre des raccourcis
De moins en moins à cran, de plus en plus écœuré
Tu n’es pas content car tu fais plus et tu as moins qu’avant
En cash ou comptant, je suis plus à ça prêt, du moment que ça rentre
On retient que ça, peu importe qu’il soit sale
Les bobos te parlent de commerce équitable, mais à leur table
Ils n’ont jamais su ce que c’était que d’avoir la dalle
J’aimerais tellement les entendre moins…
Pas de « plus ou moins », on défonce la prod à Subotai
Subitement s’éteint le calme, le climat n’est plus trop stable
Le blanc des yeux s’assombrit toujours un peu plus fils
Moins envieux, plus en vie, que la plupart des emcees ! (2x)
(Paradox)
Je veux plus d’opportunités, moins de priorités grillées
Plus d’Hommes libres, moins d’oppressés, plus de livres, moins de papier glacé
Voir les chaines devenir des liens qui se raffermissent chaque jour
Puis doucement la haine s’éteint, c’est la fin de son parcours
Là je veux plus d’innovation, moins de copies conformes certifiées
Qu’on récompense l’ambition pour les sacrifices endurés
Moins d’artifices, plus d’authentique, moins d’artistes proches du précipice
Qu’on applique notre devise ! Plus forts sont ceux qui se réunissent
Que l’unité soit la norme, que la somme des différences rayonne
Pourquoi est-ce bonté qu’on rationne, et beauté qu’on ovationne ?
Je veux plus d’air, moins de carbone, plus de « j’espère » que « j’abandonne »!
Plus de colombes, moins d’ogives, ce qu’est sombre peut s’éclaircir
Je ralentis, réfléchis, pour que ça soit plus ou moins plausible
C’est la nuit que j’écris, dans une atmosphère paisible
Toujours plus ou moins lucide, sans subsides, perfectible
Un discours sincère et limpide au caractère irréductible
(Convok)
Il me parait plus ou moins clair que je vous dois que dalle
J’ai des lines dans ma besace, de la beuh grasse dans mon spliff
Deux grammes dans mon slip, pas de ‘tasse dans mon clip
Fils le jeu se casse quand on rime, on met le feu, pas de chanson triste !
Toujours les nerfs, je suis plus ou moins faya, j’ai bu du Jack pur
La télé ça me fait peur, les Ch’tis sont devenus le futur de l’actu
Je suis pas le pote à ces putes, j’envoie les rafales et c’est dead
Vu que ce qui compte c’est faire des vues ils se mettent à avaler des verges
On n’affronte pas une avalanche avec les bras ballants
Salope je découpe des membres de rappeurs, je commence par la langue
J’ai pas de places à vendre… ici c’est pas le souk !
Je suis venu marquer mon territoire, je vais pisser partout
Plus ou moins convaincu qu’ils avancent sur la bonne voie
Alors qu’en chien ces cons cherchent la rue des putes à Bockstael
Je regarde les flammes au-dessus des prods que je brûle, j’adore ça
Avant j’étais moins gris, aujourd’hui pas des plus abordables
Bitch !
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6. |
Vies et vers tus
04:45
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Dans mes rêves, la nuit dernière, j’ai rencontré le Saint-Père
Ça fait longtemps que je veux le connaitre mais j’ai délaissé la prière
Ébloui par l’éclat de lumière, je retrouve les idées claires
Quelle est la raison d’être de cette existence éphémère ?
Je demande conseil à l’Eternel, il me répond en ces termes
« Tous furent créés à mon image mais c’est à vous d’écrire l’Histoire
Car chaque Homme possède en lui un potentiel exponentiel
Je le laisse maitre de ses choix, c’est à lui de choisir sa voie
Tu veux que j’éclaire ta lanterne par des réponses existentielles ?
Allons à l’essentiel, c’est Lucifer et Gabriel
Qui prendront la relève pour satisfaire tes requêtes
Te montrer l’Homme sous toutes ses facettes avec ses victoires et défaites
Soit attentif mon fils car le bonheur est fugitif
La vérité n’est pas unique… discerne le véridique
Ils testeront ta foi, l’orgueil puis le don de soi
Evite l’écueil des écus, ne fais pas le deuil de ta vertu ! »
J’ai fait ce songe donc je plonge où d’autres boivent la tasse
Je sonde des rapaces qui grondent, des tombes qui deviennent loquaces
J’ai cherché des réponses entre les roses et les ronces
Avant de finalement comprendre l’importance de leur absence (2x)
J’ai entamé ce voyage par une descente aux enfers
Déter’ pour le bras de fer contre son pensionnaire !
Des ténèbres il m’interpelle : « Bienvenue chez les immortels
N’écoute pas les mensonges du ciel, j’ai les preuves matérielles
Je peux t’offrir gloire, puissance, te faire entrer dans la légende
Je demande qu’une chose en échange ; ton serment d’allégeance »
Je lui réponds : « Hors de question ! », il me présente sa version
« Dieu abandonne sa création, moi j’entretiens nos relations
Il vous laisse souffrir en silence, moi j’exauce les espérances
J’ai introduit l’argent pour soulager vos souffrances
L’orgueil pour vous donner confiance… marchez la tête haute !
Dieu l’a pris comme un défi, j’ai payé le prix de cette faute
Ya aucune miséricorde, j’en suis le parfait exemple
Au premier signe de discorde, il t’éjecte de son temple
Moi j’accueille les démunis, les âmes rejetées du Paradis
Son pardon n’est que mythe qui ne fonctionne qu’à sens unique ! »
J’ai dû m’extirper des flammes, m’évader de ce brasier
L’arrogant mythomane profane a failli m’asphyxier
Je gravite vers la lumière, j’entends l’appel de Gabriel
Il m’accueille les bras ouverts, c’est le salut providentiel
Je vois l’espoir sous les décombres, des anges qui arrivent en surnombre
La pénombre vaincue sans encombre, comme l’emprise des forces sombres
« Éveille ton discernement quant à votre véritable nature
Vous n’êtes en rien comme Satan qui n’est qu’imposture et parjure !
Je suis le gardien du divin, je viens t’indiquer le bon chemin
Pourtant vous le connaissez déjà, riche est l’homme qui fait don de soi
S’agit pas de donner ce qu’on a, mais ce qu’on est, sans autre attente
On ne récolte que ce qu’on sème, ta moisson sera abondante !
T’as déjà toutes les réponses enfouies dans ta poitrine gauche
Alors écoute ce qu’elle t’annonce, protège toi contre la débauche
Ouvre ton cœur à l’extérieur, n’oublie pas de nous y faire une place
Garde la foi dans l’épreuve, nous t’épaulerons pour y faire face ! »
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7. |
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(Paradox)
Un message pour ceux qui m’encouragent quotidiennement
Et qui font tourner mon son, propulsant son développement
Vos oreilles attentives sont mon juge et témoin
Vos critiques et sourires ; le plus puissant des soutiens
Un message pour mon frère ; mon meilleur allié
Nos liens ne sont pas de sang mais transcendent cette vérité
Un message pour ma famille et les plus proches de mes amis
De nos jours tout s’achète, mais certaines choses n’ont pas de prix
Je m’exprime avec ardeur pour retenir ton attention
Je me relis 3 ou 4 fois, j’appuie chaque affirmation
Si j’aime pas, je recommence, du début si ça craint trop
J’y repense et me dépense, comme un athlète pour les JO
Je kiffe le rap conscient, les textes précis et efficaces
Avec un minimum de sens et si possible un message
Le mien est fulgurant, ne détourne pas mes mots
Virulent sans être violent, c’est l’essence de mon propos
Passe le message à ton voisin, même à tous les étages
Ne pense pas que cette tâche soit simple, faut voir ce qui s’en dégage
J’aime que sincère soit la démarche, et sans prétention, mais sache
Que dans nos chansons y’a pas d’mensonges dans nos messages (2x)
(Wankey)
Moi aussi je te passe le mien, il ne vaut pas mieux qu’un autre
Tu le sais bien, pas de ceux présents quand les prétentieux s’imposent
Moi je n’ai rien à t’offrir de grandiose, pas de grand discours
Tranquille, je pose, je veux m’ouvrir pour que même à cran je dise tout
Donc il s’adresse d’abord aux miens, une forme de respect tu sais
Ensuite à chaque humain qui ne peut se contenter de suivre tête baissée
Parfois tranchant, il peut peut-être blesser, je l’admets
Et pourtant, ce qu’il veut exercer c’est la paix
Et si ça coule de source, que de lourdes secousses, au fait j’y trouve une sortie de secours
Pour que je m’encoure quand tout me pète à la tête
Comme je m’y ressource, c’est fou il rebooste mon double
Et je pense qu’il pourrait qu’il s’engouffre dans une bouteille à la mer
Un condensé de naufrage mené à bon port
Ou un concentré d’eau froide qui réchauffera mon corps
Tu captes le paradoxe ? Ces propos de bon présage
Et ce ne sera jamais par la force que je leur proposerai mon message
(Paradox)
Mon objectif se dessine, mon message est d’envergure
Il prend forme dans ces lignes, dédaigne les mauvais augures
C’est à la fois mon bouclier et la bouée que je te lance
Quand mes missives sont explosives, c’est que je vise la malveillance
Voici un message aux emcees qui partagent ma cause
Les rares qui maitrisent la prose et atteignent l’apothéose
Je vous écoute pour m’inspirer, découvrir votre univers
Réciproquement, voici mes vers, je ne m’arrête qu’au manque d’air
Je livre mes derniers mots pour ceux qu’on oublie trop souvent
Qu’on laisse toujours un peu de côté, on les estime différents
Pour celui qui garde sa pierre au lieu de la jeter bêtement
Qui enterre sa colère sans massacrer d’innocents
Pour celui qui élève la voix, le rap comme seul exutoire
Qui se battra pour ses droits mais remplit aussi ses devoirs
Pour ceux qui face à l’horreur ne craignent pas le sacrifice
Pour ceux qui rangent leur rancœur et choisissent l’armistice
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8. |
Intro (instrumental)
02:35
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9. |
Bang bang (instrumental)
03:07
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10. |
Navajo (instrumental)
03:09
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11. |
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12. |
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13. |
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14. |
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