1. |
J'écris
03:18
|
|
||
Faut que ce beat m’inspire, que j’expire mes métaphores
Je respire le son, le transpire, j’ai des rimes qui me sortent des pores
Des lyrics insaisissables aussi denses que la fumée d’un spliff
Tu veux t’y accrocher ? Entraîne-toi à être vif !
Simple et précis, comme Alexandre dans le abyrinthe du savoir
Je fuis pas le Minautore, je le terrasse dans le laboratoire
Mon art est modulable, il prend la forme que tu lui donnes
Moi c’est mon arme et bouclier, les cordes vocales de l’âme résonnent
Je raconte rien d’particulier pourtant j’ai toute ton attention
Car c’est avec simplicité que je formule ma rédaction
J’écris pour l’amour de la rime, et la magie qu’elle dégage
Ses univers en 16 temps au sein de l’esprit qui s’évade
Tu comprendras assez vite où se situe mon objectif
J’ai pris de l’avance dans cette cadence pour retarder mon échéance
Je viens pas créer de problèmes, j’ai déjà les miens à résoudre
Je compte pas m’attirer les foudres de ceux qui mettent le feu aux poudres !
J’ai pris un blaze paradoxal car je suis le jour et la nuit
Alors j’explore le dédale, les détails sont dans mes écrits
Au préambule la mélodie et le message qu’elle véhicule
Puis dans la brume ensuite surgit l’action opportune de ma plume (2x)
J’écris plein de convictions dans un monde qui perd les siennes
Si je perfectionne ma diction, c’est pour mieux gravir l’échelle
L’apprentissage à chaque étage car l’ignorance fait des ravages
Amorphes sur leur petit nuage ils ne voient pas venir l’orage
Je trace ma route à l’aveuglette, au fil de mes expériences
Ouais, c’est clair et net, l’espérance est mon évidence
Toujours en quête de connaissances; du monde, des autres, et de moi-même
De nombreuses visions du futur, tel un voyant schizophrène
A l’époque de la mémoire, pour se rappeler l’Homme chantait
L’écriture naît, il baisse la voix, tout devient chiffre et lui muet
Comprend mon souhait, ce besoin si primordial
Mon cœur éclate en silence dès que j’entends ma main qui parle
Retour à la case départ, aucune limite quand je démarre
Espace de liberté absolue où je côtoie mes vices et vertus
Je voyage à l’aide de mon bic et je vais plus loin qu’en Thalys
J’ai sans doute un grain d’e folie, on dit que c’est la marque du génie
(Refrain)
La musique selon Voltaire est la peinture de la voix
Le pays de mes chimères, j’croise pas le fer mais les doigts
C’est l’ultime contradiction, un dilemme qui se renouvelle
Les 26 notes de mon crayon pour que mon 16ème sens s’éveille…
|
||||
2. |
Et si
04:06
|
|
||
Et si les tours jumelles de Manhattan étaient toujours debout
Serait-ce le même bouc émissaire qu’on placerait derrière les verrous ?
A l’aube du millénaire, comment se dessinerait l’avenir?
La peur d’autrui nous guiderait-elle ? Aurions-nous appris à la fuir ?
Et si la solidarité devenait monnaie courante
Et si les décisions d’en haut étaient plus transparentes
Et si les coups de semonce n’entraînaient pas de pertes humaines
Quelle serait la réponse du monde aux ambitions américaines ?
Les questions se profilent, chacun en déduira ce qu’il veut
Mon aveu est douloureux, le travail s’annonce fastidieux
Car l’Homme consomme, dépasse les bornes, délaisse le défectueux
Et s’il apprenait à ouvrir d’abord ses yeux avant le feu ?
Et si on aimait son prochain autant que les trésors qu’on convoite
Qu’on y mettait assez d’entrain… Pourrions-nous guérir les stigmates ?
Et si l’imagination s’avérait être défaillante ?
Guidés par l’unique raison dans l’illusion de la clairvoyance…
Et si je m’abstenais de t’offrir une autre perspective
Quand je me livre tard le soir, les possibilités m’enivrent
Dans ma quête de connaissance et de compréhension du monde
J’ai appris autant des questions que de la façon dont ils répondent
Alors je m’interroge sans cesse, sans censure et sans relâche
C’est la manière dont je progresse, casse les murs qui nous entravent
Et si ceux qui m’entendent enlevaient leurs œillères virtuelles
Quelles conséquences et quelle amende ? Selon quelle version officielle ?
Et si le rêve de MLK ne montrait pas le cauchemar des noirs
Où en serait Obama ? Aurait-il les rennes du pouvoir ?
Si Shakur et Wallace n’animaient pas tant les passions
Seraient-ils toujours parmi nous ? Y’aurait-il réconciliation ?
Et si John ignorait Mark ? Ne signait pas son autographe ?
Si la parade de JFK n’était pas passée par Dallas ?
Et si Michael ne souffrait pas tant de l’hypocrisie ambiante
Aurait-il effacé ses origines pour avoir la peau blanche ?
Si l’Académie de Vienne avait pris Hitler comme élève
Quel serait le résultat ? 6 millions d’êtres supplémentaires !
Si la presse de Gutenberg s’était soldée par un échec
Le savoir serait-il commun ? Ou un bien sous hypothèque ?
Et si le siècle des Lumières n’avait pas d’intellectuels ?
L’Homme serait-il en mesure de s’émanciper de la tutelle
Des superstitions et des fables, dont lui est seul responsable
Et s’il était envisageable que mes propos soient condamnables ?
(Refrain)
Et si les pratiques tyranniques étaient déclarées illicites
Les vœux du peuple passeraient-ils toujours après ceux de l’élite ?
Et si tous les fidèles s’accordaient sur les grands principes
Y’aurait-il autant d’insensés armés d’une ceinture d’explosifs ?
Et si l’égalité des Hommes n’était pas théorique ?
Que les avancées technologiques avaient toutes un but pacifique
Quel visage aurait l’Afrique sans les nettoyages ethniques ?
Et que dire de Dame Nature sans notre empreinte écologique ?
Et si on retirait le fric de la balance de la Justice
Serait-ce un modèle d’éthique ? Y’aurait-il moins de préjudices ?
Si la liberté d’expression était aussi celle d’agir
Serait-ce la confrontation ou l’occasion de s’affranchir ?
Et si le 4ème pouvoir était réellement autonome
Serait-ce toujours la langue de bois sur la première marche du podium ?
Et si la pensée hermétique laissait un peu de place aux artistes
Qui ne visent pas l’euro symbolique…Que persistent les puristes !
(Refrain)
|
||||
3. |
Jeux de maux ft. Kro'Nic
04:12
|
|
||
(Paradox)
On vient jouer avec les mots pour alléger le poids des autres
Je parle de ceux dont la pression peut faire fléchir tes épaules
Contre ces maux de tête persistants, j’ai trouvé le remède consistant
Il se dévoile dans chaque 16 temps, c’est pas du flow mais un torrent !
Et j’y noie pas tous mes soucis, je préfère abreuver mon esprit
Il a soif de connaissance, il en veut plus, alors on pense
C’est la clé de sol, pas celle du bras, qu’on a comme point de référence
J’allume que la flamme de l’espoir et déverse un bidon d’essence
Faut les pieds sur terre et les yeux tournés vers le ciel
Pour échapper à Lucifer et pouvoir développer ses ailes
Évite de t’joindre à Icare, tu connais déjà la fin de l’histoire
La chute libre dans l’avaloir, un triste sort pour quelques liards
Quand le mal devient chronique et progresse à vive allure
J’invite tout ce qui est bénéfique à venir ressouder mes fissures
Entre le marteau et l’enclume, je viens sortir ma botte secrète
J’écarte les barreaux de la cellule, la plume et les notes font le reste
C’est le jeu qu’on a choisi, pour que notre poésie scintille
Que les revers de la vie s’oublient, ce sera la seule règle établie
Ce qui brille sera réparti, et ce qui divise aboli
Depuis que le vice est anobli, notre survie est en sursis
Alors on fronce les sourcils, on s’enfonce dans la léthargie
Sous l’impact des coups subis, certains esprits finissent soumis
Le battement de cœur faiblit, le BPM l’amplifie
Les maux sont anéantis, viens prendre part à la partie !
(Kro'Nic)
J’ai vite compris le poids des mots, analyser le choix des Hommes
Avoir plusieurs cordes à mon âme derrière le microphone
Juste une chronique paradoxale pour deux emcees électrisant
Qui pour l’instant ne lâchent pas prise, faut se tenir au courant
Quand l’envie me prend balance des 16 sur super conquérant
Je sais que dans le fond plus rien ne m’impressionne, je suis trop en condition
Pas toujours structuré, je conjugue au présent pas passé composé
Ici la chasse aux maux est ouverte toute l’année
J’ai l’arsenal vocal depuis minot, je rappais passé minuit pour faire sortir mon flow
Ceci reflète ma vie, j’ai éclaté mes vices pour penser à mes rêves
On m’a dit que dans ce biz, c’était du « marche ou crève »
J’en ai cassé des côtes, depuis c’est l’hécatombe de prods
Je pète un plomb, mes fusibles sont branchés sur les compteurs de Belgacom
La faim justifie le milieu, bien sûr qu’on a la dalle!
Sans prétention, Paradox feat Kro’Nic, sur une mandale à Subotai !
(Refrain)
On élabore notre plan pour stabiliser la balance
On ne reste pas les bras ballants, de la pression en abondance
Les pions sont alignés pour damer les maux qu’on croisera
La cible sera le mal inné, les armes de choix seront nos voix
Ecoutez nos paraphrases qu’on raffine sur l’instrumentale
Avec le temps, on prend nos marques pour venir jouer cartes sur table
On connait mieux les mauvaises pioches que le carré d’as ou quinte de floche
Les rimes en deviennent athlétiques afin d’esquiver le valet de pique
On mystifie la poisse et garde des atouts dans nos manches
Mécanisme efficace comprenant nombreuses formules et variantes
T’attends pas à ce qu’on passe notre tour ! Si t’es le Roi, nous les deux fous
Qui attendent la tombée du jour pour mettre les idées noires en joue
Tailler nos vers sur feuille de schiste, le sort nous piste, toujours l’œil vif
Partie de jeux de mots très constructive, le game s’achève sur une réussite
La roue tourne, tout comme la chance, depuis qu’on élude la banqueroute
Ce n’est qu’un remède à ma démence, à la recherche d’un second souffle
(Refrain)
|
||||
4. |
Inconditionnel
03:54
|
|
||
Il ne sera pas soumis aux lois des Hommes, il m’émancipe
Dans le cas contraire je ferme la porte et me cadenasse les gencives
Si j’écoutais ce que les gens disent, je cèderais à la convoitise
Mais je résiste comme mes semblables, l’artistique avant le palpable
Mon rap est inconditionnel comme l’amour que j’ai pour les miens
Tu pourras le lire dans mes prunelles, ou le sentir quand on s’étreint
L’écrin au sein duquel j’ai enfoui tous mes trésors
C’est le somnambule taciturne qui persévère dans ses efforts
Pas venu pour chanter mes louanges, c’est évident que ça n’a pas de sens
Réticent face aux feux de la rampe et tout ceque l’argent encense
Je fuis la notoriété car je sais où ce chemin mène
Comme ceux qui entretiennent la haine avant de récolter ce qu’ils sèment
Ok, écoute, les paroles naissent sans réserve
Leur éloquence se manifeste à travers l’élégance de la verve
J’attaque le verbe, puis le sujet, oublie le complément d’objet
Mon passé peut être imparfait mais le futur déclare pas forfait
C’est du rap sans condition, prétention, ou partition
Je l’élabore avec précision, il plie mais jamais ne rompt
C’est un combattant bienveillant, compétent et captivant
Il est venu sans mettre de gants, je signe et m’en porte garant ! (2x)
Et mon glossaire s’insère sans aucune aberration
Tout sauf mercenaire ! Dans le feu de l’action
Il ne met pas le genou à terre et ne te roule pas dans la farine
Mon rap n’est pas contestataire mais il ne courbe pas l’échine !
Je suis venu mettre en quarantaine la moisissure et la luxure
Ce sont des croix de Lorraine que je peins sur les murs de la censure
Comme à Berlin ils tomberont sous la vindicte populaire
Quant aux baratin et jurons, on les incite à se taire
Le R.A.P. est mon QG, sache que je défends mon pré carré
J’élimine toutes les ingérences, lui la vermine et malveillance
C’est aveuglément qu’il avance, sans partisans ni GPS
Il s’est éloigné des tendances avec aisance et allégresse
Mon fer de lance ne s’émousse pas, il s’aiguise sur des caisses claires
Peut-être bien que la chance m’épousera, en guise de promesse téméraire
J’aime ma musique sans conditions, la liberté de son expression
Sa vocation, ses convictions, son manque d’approximation
C’est le fruit de ma passion, consécration de la création
Accepte son besoin d’évasion, elle vole vers d’autres horizons
Elle n’a aucune restriction, que ça soit à tord ou à raison
L’apparition est éphémère mais sa dévotion me libère
(Refrain)
Le rap dérape dans le virage, ferme la soupape avant le naufrage
Le suffrage au sein de l’entourage, on met le commérage au chômage
Je veux pas m’emparer de la couronne comme les clowns qui fanfaronnent
Non, c’est l’égalité que je prône, pas envie de siéger sur le trône
L’agitation organisée se solde par une bataille rangée
J’ai déjà creusé mes tranchées face aux vandales alcoolisés
Rien d’hostile dans ma méthode, je définis mes règles et codes
C’est l’appellation contrôlée versus les versions trafiquées
|
||||
5. |
|
|||
(Paradox)
Une dose de folie, pour un semblant de lucidité
Aucune économie en matière d’absurdité (2x)
C’est de la folie pure, comme le monde dans lequel j’habite
Le MC devient dramaturge, le bic participe, crépite
J’anticipe et je m’agrippe, pendant qu’ils dérapent sous la table
Impassibles, inaudibles, ils perdent la tête et les pédales
Car ce monde est formaté, les mémoires vides, les panses pleines
C’est l’inverse de l’autre côté, l’Espoir file, la Chance saigne
Et le blème, il est là, l’œdème sous le sparadrap
Des murmures qui nous rassurent, des points de suture sur la fracture
Sont-ils fous ?! Ou est-ce moi ? Alors allons au bout des choses !
Les Jeux d’Hiver au Sahara, Maggie De Block en maison close
Les magistrats en cavale, jugés par les condamnés
Chez Ladbrokes c’est le cheval qui mise sur le meilleur jockey
Unicef pose des mines, aux USA c’est la famine
Le colonel sous les soldats, le prix Nobel pour Nabila
On ne récompense que la démence, les dépendances et carences
C’est la règle du plus faible qui fait tourner la manivelle
C’est de la folie pure, même les poulets ont fière allure
Le bonheur nous tue à l’usure, le moteur c’est le cyanure
Magnotta végétarien, une OPA sur les Terriens
Di Rupo au Sofitel, Berlusconi en string ficelle
Dieudonné à l’Elysée, la pauvreté subventionnée
Anders Breivik secouriste, les bouddhistes se radicalisent
Maddie à tous les coins de rue, la trêve durable en Syrie
Flamby t’en met plein la vue, grève générale en Asie
(L'Artriste)
On discute, je titube, et sous mes yeux, j’ai des poches énormes
Loin des projecteurs, je tise juste pendant que mon projet dort (2x)
C’est de la folie pure, dans des cartons les toxicos dorment
Pendant que les States pataugent dans l’hécatombe de l’oxycodone
Divergence de langues, ik spreek een beetje nederlands, dank u
Se battre pour ça ? Autant se foutre un tampon d’alcool dans le cul !
On rêve tous que les salaires de nos ministres chutent
Bruxelles… là où les meufs flippent de se promener en mini-jupe
Les hommes crachent leur haine, exténués par leur ennui
C’est de la folie pure, comme croire qu’on sera sauvés par Laurent Louis !
Ça arrange l’élite que la jeunesse fume et se drogue
Notre seul délit c’est juste de ne pas voir qui nous escroque
Face au troupeau de loups, le bon mouton la fermera
C’est de la folie pure, comme les zones d’ombre sur l’affaire Merah
Allons bon, donnons la retraite aux curés pédophiles
Excusez-les, ils n’avaient pas le droit de reluquer le pet aux filles
Tu parles d’assemblée ecclésiastique, c’est un bien beau pléonasme
Envie de vomir quand j’entends les inepties de Monseigneur Léonard !
(Refrain)
Yo l’Artriste, t’arrives à croire à cette folie ?
Trop de couilles dans ce monde, on se rapproche de la vasectomie
Ribéry prof de grammaire, le Pape crie « tous à poils »
L’ennemi c’est l’Abbé Pierre, ou nos écrits, et pourquoi pas ?!
Le Standard champion d’Europe, les mauves marquent leurs pénaltys
L’OMS nous vend des clopes et Paradox est sain d’esprit
Elio s'est fait cramé, le nez enfariné, partant en couille
Et le scoop de l'année, c'est que Marine et Bart sont en couple !
Le hip hop booste les ventes, abstinence de mauvaises langues
La police mise à l’amende, le temps au « beau fixe » en Irlande
Des artistes qui en vivent, sans platine sur les gencives
Le terrain de foot d’Olive et Tom est plus petit qu’un minigolf
L'armée entraîne des chats! Les curés se font cocufier
Et c’est grâce à Maurice Béjart que la Corée fut réunifiée
Un gosse est mort car il aurait mâché ses dents de lait
Il parait même qu'il existe des romanichels sédentaires
Des fonctionnaires qui taffent la nuit, des salafistes à Las Vegas
Des prolétaires qui raflent la mise et des apatrides monégasques
Au Carrefour du Darfour, ils vendent des gamines en boites
Chuck Norris est au Luxembourg et il fait des crises d’angoisse
(Refrain)
|
||||
6. |
|
|||
Au moment où j’écris ces lignes, seule l’incertitude domine
Je viens d’un pays sous tension au bord de la séparation
Les grands discours on connait, on en a eu à toutes les sauces
J’aimerais un souffle de vent frais, je reçois la tempête de psychoses
Chacun parle d’être solidaire, sur tout sauf le communautaire
Le roi en perd sa grammaire, développe son vocabulaire
Formateur, explorateur, démineur, conciliateur
Des synonymes inutiles pour un paquet d’emmerdeurs
Allez-y, censurez-moi si mes propos sont injurieux !
Je ne baisserai pas la voix, et je ne fermerai pas les yeux !
Je viens poster mon constat ; le bilan est déplorable
Tous ces assoiffés de pouvoir se dévorent comme des cannibales
Les vrais visages se dévoilent, les ragots prennent de l’ampleur
Les priorités remaniées, l’ego, la folie de grandeurs
En pleine situation de crise, où est l’intérêt général ?
Avec les actions Fortis, conséquence intolérable !
C’est arrivé près de chez toi, et ça fait 3 ans que ça dure
C’est le cirque, j’aimerais en rire, quelle grossière caricature !
Un délai de procédure obscur, résultats peu concluants
Fini de se serrer la ceinture pour une brochette d’incompétents ! (2x)
C’est la capitale de l’Europe, mais avant tout, de mon pays
On y voit lion contre coq, se poussant vers la sortie
Pas besoin de préciser qui subit d’abord le conflit
L’Histoire m’a mis en garde contre le déni de démocratie
Je reconnais plus ma patrie, mais j’en appréhende une autre
Où le rouge de mon drapeau se dissocie du noir et jaune
Où l’union ne fait plus la force, seulement des querelles constantes
Inévitable est le divorce mais qu’arrivera-t-il aux enfants ?
La masse attend, impatiemment, impuissante, prise en otage
On ne veut pas y mettre un doigt mais on a le bras dans l’engrenage
Ils ont prêché l’unité avant de faire volte-face
C’est leur ultime vérité; nous sommes le dindon de la farce !
J’invite tous les sceptiques à regarder en périphérie
La situation devient critique, surtout pour une catégorie
C’est Molière contre Vondel, en duel perpétuel
Si on ne suit pas notre devise, comment veux-tu qu’on s’unisse ?
(Refrain)
Le gouvernement se fige, et c’est une nation qui sombre
La paralysie a un prix, y'a plus que le chômage qui monte
Pendant que le fossé s’élargit entre misère et bien-nantis
Ça veut redessiner les frontières avant de casser les barrières
Ils en mettent davantage, nous dressant l’un contre l’autre
En espérant que dans la bagarre on ne découvre pas le pot aux roses
Élémentaire est leur tactique: divise avant de conquérir
Ne sois pas dupe l’ami, n’accepte pas tout sans réfléchir
Les différences sont conciliables, on pourrait régler à l’amiable
Ils nous disent d’être raisonnables, consigne unilatérale
Disons les choses telles qu’elles le sont, la pensée majoritaire
Marre des débats parlementaires, de toutes leurs paroles amères !
On ne vit pas dans le même monde, nos soucis sont d’une autre échelle
Vaut mieux qu’ils se calment vite, avant la rixe et les séquelles
Soyons clair, ceci n’est pas une provocation gratuite
C’est juste le coup de gueule d’un jeune qui tient encore à la Belgique !
|
||||
7. |
|
|||
Pantins articulés (Apprenez !)
Les ficelles du métier !
Ça trépigne, se bouscule, s’envenime, gesticule
Se résigne sans recul et semble vivre sans vertu ! (2x)
(Paradox)
Plein de pantins articulés dont la raison est à la traîne
Ils parlent de briser des chaines mais refusent de couper leurs ficelles
Manipulés, désabusés, plus facile de se laisser guider
Que prendre son envol par soi-même, surmonter doutes et blasphèmes
Tracer son propre chemin, avec son sort au creux de la main
Plus de liberté entravée, ni de liens aux pieds ou aux poings
Une bouffée d’oxygène parmi des vapeurs toxiques
Mais cette chance combien la prenne ? Les autres savent-ils qu’elle existe ?
On a sectionné les cordes pour gagner en autonomie
La raison du plus fort est morte, et on bannit la tyrannie
Les rats ont quittés le navire, ils anticipaient l’avarie
De ceux coulés par l’avarice, nous ne sommes pas des jouets factices !
On n’a pas le nez d’Pinocchio, ni de langue ou jambe de bois
Pas envie de leur scénario, on fera nos propres choix
Sortir les pantins de la torpeur pour qu’ils entrevoient la lueur
Plus d’otages en détention ! Qu’ils aient davantage d’options !
Ainsi qu’un champ d’action plus large, une meilleure marge de manœuvre
Un petit élan d’enthousiasme, une volonté à toute épreuve
Que le chêne redevienne chair, que ces pantins ressuscitent
Mis à nu par l’écriture, peut importe qu’ils soient pudiques
Pourquoi bouger en rythme si rien n’est assimilé ?
Suffit d’un effort minime, laisser la bêtise abdiquer
On arrive à la rescousse, pas de cinéma et pas d’intox
Que le hip-hop les réveille tous, c’est Sidéral et Paradox !
(Refrain)
Sans rien de particulier je prends le mic et quand je m’impose
Je me rends bien compte qu’il y'a trop de pantins articulés
En train de s’habituer sans se plaindre de la vie tu sais
Mais enfin c'est pas virtuel, les gens pensent bien capituler
Chaleur caniculaire, tandis que le froid reste dans les cœurs
À force de grandir dans l’erreur, ici il n’y a pas de vie, plus d’air
On étouffe, la vie est dure, tu m’as pas vu batailler
Sans libre arbitre t’es pas un homme, t’es plus qu’une statue de bois taillée !
Dois-je continuer de faire ma route, et ce sans rien m’attribuer ?
Je me méfie des gens biens, c’est des gens bien manipulés
Associés à des marionnettes sans conscience ni volonté
Je crois qu’on se plante niveau bonté, à se donner à des malhonnêtes
Plutôt qu’être tiré par les ficelles, je marche sur une corde raide
En équilibre, tellement je suis libre, je transforme ma vie en sorte de rêve
Malgré que le vice s’exprime et t’emprisonne dans sa forteresse
Avant que les portes se ferment, apprends à agir de ton propre chef !
Et à prendre des initiatives, ça fera déjà une chose de faite
L’immobilisme est maladif, faut que tu trouves la force d’être
En mouvement vers ta guérison, choisis la bonne direction
Ne soutenant pas la dérision, donc éteins ta télévision !
Évitons le conditionnement, il devient vite une petite prison
Révise ton positionnement, minimisons la division
Régis ton environnement, c’est périr ou vivre combattant
Esquivons cette envie constante de détruire ce qu’on bâtit consciemment !
(Refrain)
J’aspire à un peu plus, j’espère que t’as le même désir
J’ai trouvé mon stimulus, c’est plus qu’un simple loisir
En lice dès l’instant propice, prudence car l’abus te nuit !
Que les pantins s’affranchissent, et ne soient plus assujettis
En route vers le contraire du binaire, on en sera tous bénéficiaire
À la force du caractère, les frontières deviennent imaginaires…
|
Streaming and Download help
If you like Paradox, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp